dimanche 9 janvier 2011

Je déteste les lendemains de party parce que...

J'ai tu déjà dit publiquement que je détestait les lendemains de party ? Ça doit parce que je dis tout publiquement. J'ai la diharée verbale depuis mon jeune âge.

Je déteste les lendemains de party parce que :

1-Y'a un genre de goût dans ma bouche qui part jamais de toute la journée, c'est comme si je me promenais avec une cenne dans bouche et toute goûte la cenne. (Pour les humoristes, c'est comme si vous regardiez un film en lèchant votre Olivier.) (Pour les fonctionnaires c'est comme si pendant votre pause vous montiez sur le toît du Parlement et que vous y allez avec votre bouche à même le toît). (Ce qui ne risque pas d'arriver car je connais qqn au Gouv.gc.ca qui a lâché de fumer parce qu'il était tanné de se rendre à l'ascenceur.)

2-Y'a des vagues dans mon corps et dans ma tête. Ça c'est pas le fun, non pas du tout ! Dès que je bouge, je me sens comme si j'avais un niveau sur la tête et que je sens le liquide essayer de se balancer dans la petite fenêtre jaunâtre. Au fait je me suis toujours demandé, mais jamais vraiment attardé sur la question au point d'ouvrir mon coffre à outils et de checker mais : Un niveau, c'est la fenêtre ou le liquide qui est jaune ??
Et par le fait même, on dirait que qqn essaye de me poser un cadre dans le front, tellement les bruits sonnent comme des clous qui s'enfoncent dans le cerveau.

3-Je ne peux pas dormir. Je ne peux pas vivre mais je ne peux pas, pas vivre non plus. C'est comme la phrase : Men, Can't live with them, can't live without them ! C'est pas vraiment une phrase que j'aime personnellement, mais qui suis-je pour juger !? Il me semble que cette phrase devrait s'utiliser pour qqn qui a des enfants turbulants genre: Kids, can't kill them...No really can't kill them...! Sans farce, dès que tu essaies de dormir, ton coeur se met à battre tellement vite, tu ouvres les yeux tu vois des points noirs partout...Et tu te dis je vais boire un peu d'eau, qui goûte la cenne. Imagine ceux qui travaillent dans une banque sur un lendemain de brosse, non seulement ça goûte la cenne, mais ça sent la cenne....

4-J'ai de la misère à me motiver, tout est difficile, j'ai dû me sentir comme un participant de Survivor toute la journée, ou une participante d'Occupation Double, qui doit choisir une robe pour le souper, ainsi qu'un gars pas 6. Ouf !

5-Comme l'alcool est un dépresseur, tout me rend triste. Dès que je tourne en rond, je deviens toute triste, j'ai le coeur gros, j'ai besoin d'un caresse (Que je ne demande pas car, y'a tu de quoi de plus gossant qu'une fille saoule qui veut une caresse ? Oui une fille sur le lendemain de veille en manque d'affection, prends su toé fille ! )
Une chance que j'habite pas dans un chapiteau, le temps serait long en maudit. ( Ça c'était une tentative de joke imagée qui allait avec l'autre bout de phrase de tantôt, en fait c'était ma première idée mais en écrivant j'ai comme eu l'idée de la caresse et là j'ai décidé de raboutter l'autre bout de la phrase quand même en me disant on verra bin ce que sa donne et franchement, je suis déçue !)
En plus, on dirait que c'est ce jour là que je choisis pour prendre de grandes décisions, ta yeule, enferme-toi parle pas à personne pis va surtout pas te plaindre sur fu%$/" Facebook.

6-Culpabilité, je repense à ma soirée d'hier en me disant : Ouin tu vois drette là, c'tait ça ton cue la grande pour sacrer ton camp ! Comprends tes limites ! C'est pas comme une surprise, devenir saoule pis lourde...C'est généralement ce qui arrive quand on boit trop, c'est pas pour rien les annonces de modération, c'est pour tout le monde sinon ils diraient : Buvez avec modération Julien Lapensée et Mélissa Croteau.
7-Je pense que c'est assez, mon point est prouvé. Je vais pouvoir relire mon blog et me dire : T'AS TU COMPRIS LA et adhérer à l'Opus Dei afin de me flageller encore plus et vomir dans mes plaies...ça brûle ça !

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